BIOGRAPHIE

Dès l'âge de dix ans, je me plaisais à chanter, interprétant les chansons françaises et les tubes internationaux des hit-parades de l'époque. Je me souviens que je m'étais même confectionné un faux micro (carton + petite balle), afin de pouvoir m'identifier aux chanteurs qui passaient dans les émissions télé de variétés (notamment celles de Guy Lux).

 

Le premier concert de rock auquel j'assistais était une soirée où montaient sur scène des élèves du Lycée Montesquieu Bordeaux  ; malgré la médiocre qualité des groupes, je fus enchanté par le spectacle ; cela allait avoir une influence sur mon avenir artistique.

A cette époque, je découvris plusieurs genres musicaux, je me mis à écouter du rock français : Téléphone surtout, Starshooter, Bernard Lavilliers et un peu Trust ... De la new wave : Magazine (dont j'étais fou), B52's ... De la pop : Fischer Z, Squeeze ... Du lo-fi minimaliste : Young Marble Giants ...

 

Peu de temps après, je devins un inconditionnel de Kraftwerk (électro), Blondie (pop), Strychnine (punk-rock), Taxi Girl, Siouxsie & the Banshees, The Cure (new wave) : actuellement, ces six groupes font encore partie de mes références et de mon univers musical.

En suivant, j'eus une période particulièrement new wave : Indochine, Baroque Bordello, Ideal, Joy Division, Ultravox, Wall of Voodoo, X Mal Deutschland, Lene Lovich, Nina Hagen, Simple Minds, New Order, The Expression, Psychedelic Furs, Comateens, Jo Lemaire, Kim Wilde ... J'écoutais aussi à cette époque : The Photos, Pretenders, U2, Patti Smith (pop-rock), Police (rock-reggae), Joe Jackson, Cramps, Iggy Pop (punk-rock), Edith Nylon (punk-wave) ...

Je me rendais à une multitude de concerts sur Bordeaux (et aux alentours), notamment à la Salle des Fêtes du Grand Parc ; j'allais voir aussi bien des formations internationalement réputées que des  groupes amateurs locaux ...

 

Un peu plus tard, j'eus ma période chanson française (teintée de rock) : HF Thiéfaine, Valérie Lagrange, Jean Guidoni, Louise Féron, Christine Lidon, Mylène Farmer, Lio, Alain Souchon, Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Sapho ...

 

Encore quelques années plus tard, j'eus une autre période durant laquelle j'écoutais aussi des artistes francophones : Dominique A, Philippe Katerine, Autour de Lucie, Christophe, William Sheller, Jad Wio, Niagara ... ; en outre, je me mis à apprécier Jean-Louis Murat, à qui je suis fidèle depuis un quart de siècle et dont je possède la quasi-totalité de sa riche discographie ...

A cette époque j'écoutais aussi des groupes pop-rock-grunge : Nirvana, Hole, Pixies, Breeders, Garbage, Placebo, Dolly, PJ Harvey ...

 

Une guitare classique prêtée par un membre de ma famille m'a donné envie de prendre des cours de guitare proposés par le Comité d'Entreprise de la société dans laquelle je travaille. Par chance, le prof était bon, sa pédagogie intéressante, ses cours agréables. Apprendre la guitare rythmique a alors conforté mon envie de chanter et a provoqué en moi le déclic de l'écriture des chansons. Je composai ainsi mes tout premiers morceaux et j'en étais fier ; c'était une période tellement excitante ! 

Naturellement, au bout d'un moment, la guitare classique ne me suffisant plus, j'investis dans l'acquisition d'une guitare électrique et d'un ampli. Et l'envie me vint de trouver d'autres musiciens, afin d'orchestrer et d'interpréter mes compositions.

 

En plusieurs décennies, j'ai été le chanteur guitariste (et parfois aussi bassiste ou claviériste) des groupes suivants, dont les influences étaient des aléatoires dosages de rock, de pop et de punk :

Médiators, Anachorésis, Les Enigmes, Dioxyne, Dioxyne Acoustique, Le Binôme, Dioxxine.

J'ai composé (tout seul avec ma guitare) des dizaines et des dizaines de chansons, imprégnées de mes états d'âmes, de mes déceptions, de mes constats existentiels, parfois de mes idées noires ... Ces chansons sont mon meilleur moyen d'expression, mes exutoires ; voire une forme de psychothérapie ...

Je continuai à écrire des chansons même lors de mon périple de plusieurs mois en Amérique du Sud, effectué dans le cadre d'un congé sabbatique.

Je me dois de préciser aussi que pendant six ans (de 2001 à 2006), je mis ma carrière musicale entre parenthèse, afin de me consacrer à ma famille nouvellement constituée (mon épouse et mes deux enfants) ...

 

Dioxxine a été et demeurera mon ultime groupe. Il avait bien progressé lors des années 2013-2014 ; son niveau commençait à devenir intéressant, avec un style musical bien à lui et dans l'air du temps. Des gens du spectacle commençaient à s'intéresser à nous ; en 2014, nous avions fait de nombreux concerts et gagné un tremplin ...

Nous avions selon moi l'effectif déal pour un groupe de pop-rock : à savoir, un batteur, un bassiste, une claviériste-choriste et un guitariste-chanteur ...

Mais un soir de Juillet 2015, le groupe a splitté brutalement ; l'un des membres du groupe a provoqué l'implosion, par des propos inadmissibles, injustes et blessants ; mettant le doigt, reconnaissons-le, sur un important dysfonctionnement dans les relations internes du groupe ...

Je ne vais pas rentrer dans les détails, cela serait trop long ; ce que je peux dire, c'est que cela m'a bien refroidi quant à la pratique musicale au sein  d'une formation ... 

L'avantage principal de la musique en groupe, c'est la richesse due à l'apport des orchestrations et des idées de chaque musicien. L'autre point positif est que chacun des musiciens attire des "fans" potentiels et qu'avec le bouche à oreille cela peut faire une bonne base de départ pour la renommée de la formation concernée.

Le revers de la médaille, c'est qu'il y a trop d'inconvénients, trop de problèmes sous-jacents : hiérarchie trouble, égos frustrés, incompatibilités d'humeurs, conflits latents ... Il y a trop de concessions à faire et sur des points très importants : le style musical, les arrangements, les sonorités, les méthodes de travail lors des répétitions ...  Il faut savoir aussi que, pour être jouées, les chansons de l'auteur-compositeur doivent être adoptées par l'ensemble du groupe ; en gros, deux chansons sur trois tombent au rebut, et donc, parfois, de bonnes chansons sont mises à la poubelle !

 

Je ne regrette pas ces périodes passées, bien qu'elles aient constitué un enrichissement artistique et humain.

Je suis plus heureux ainsi, sans les pressions liées à une pratique artistique collective, sans la routine ni les trajets des répétitions ...

Je fais ma tambouille, en toute quiétude, en mon lieu de conception musicale, le Anachor Studio Bordeaux ...

 

Voilà, vous avez sans doute un peu compris pourquoi, maintenant, je la joue en solo !

 

Dorénavant, mon entité artistique se nomme MARCOSSE !